Stéphanie Garrigues
Je suis arrivée sur terre en 1966 dans la banlieue parisienne à Boulogne Billancourt.
J’y ai grandi jusqu’à mes 18 ans ou les études se terminent dans le domaine du sanitaire et sociale en alternance avec des petits jobs dans le prêt-à-porter. A partir de là un tourbillon d’expériences s’offre à moi: Des Galeries Lafayette pour Agnès B , ou chef de produits chez Paco Rabanne , coordinatrice pour Dorothée Bis, lancer des boutiques pour Marithée et François Girbaud je me retrouve durant quinze années à passer de coordinatrice, à l’export, en responsable commerciale; Ces boulot de dingue m’ont permis de « tenir » grâce à mes ressources au vert, au grand air, avec les mains dans la terre; C’était primordial et essentiel.
Puis et venue la période des voyages, en Grèce, Pologne, Italie, Allemagne, et République Tchèque pour gérer des cascadeurs sur Jeanne d’Arc avec Luc Besson; tout en menant à bien ma grossesse ou arrive ma fille. Cette nouvelle vie me comble mais toujours et encore plus que tout le besoin de me reconnecter à ce qui me fais vibrer plus, la nature, les oiseaux, le rythme de la vie au jardin.
Mon fief c’est les Ardennes, ma terre familiale, mes sources, je ne loupe pas une occasion de m’y rendre. Les années passent, et l’envie d’agir pour ce qui me tiens à cœur depuis mon enfance ne ma quitte plus, prendre soin de la terre et des humains. A cette période là je travaille déjà depuis plusieurs années dans le service à la personne, le maintien à domicile avec un compagnon en fin de vie, destin tragique. Je décide de m’envoler pour la Réunion où ma meilleure amie me prend en charge quelques mois; De retour en métroplole c’est remise en question sur tout mon passé et mon devenir….
Odile Lebon
Réunionnaise, Odile a grandi sur les hauteurs de St Denis dans un écrin de verdure. Une vraie citadine, qui n’aimait pas tant que ça le jardin et encore moins les insectes. Elle décide de suivre des études de vétérinaire en métropole et elle finit ergonome. L’étude des conditions de travail et leur amélioration était sa mission. Durant plusieurs années, elle jouit d’une réelle vie citadine, elle travaille pour de “grandes” entreprises, voyage… puis elle découvre le principe de l’AMAP, elle tombe des nues : suivre le rythme de la nature, revisiter la forme de financement, faire participer les clients/adhérents, revoir ses priorités…. tout un nouveau monde s’ouvre à elle. Elle se met à participer à des ateliers autour du jardin, de la phyto-épuration, etc. C’est le début de la fin, elle quitte son travail de consultante, rentre à la Réunion et se met à travailler avec son oncle sur son terrain, elle apprend la couture, elle redécouvre les fruits et légumes locaux. Après 7 mois de jardinage, elle part pour 2 ans de wwoofing et découvre un nouveau monde, bien plus adéquat à ses ambitions et ses valeurs. C’est le début de l’aventure, entre nourrir le sol, planter, désherber, faucher, faire son pain, ses baumes, des transformations culinaires plus créatives les unes que les autres. De belles rencontres en découverte, elle décide de revenir avec toute cette expérience à la Réunion et d’y poser ses valises. Le terrain qu’elle souhaite exploiter est loué, il lui faut attendre 6 ans pour le récupérer alors elle jongle entre de la formation, l’animation de sorties en connexion avec la nature, du bénévolat dans différentes structures, l’ouverture et la gestion d’un AirBnB. Oui, Odile est une éclectique, ce qui a longtemps retardé la mise en œuvre de ses propres projets. Aujourd’hui via Racines Indigènes, elle décide enfin de se lancer. La rencontre avec Stéphanie a été une étape charnière dans l’avancement du projet. Une belle amitié en est née, la découverte de passions communes et la mise en place d’un projet commun.
“C’est le début d’une toute nouvelle et belle aventure dans laquelle on vous embarque, alors ouvrez vos yeux, c’est parti !”
